mardi 28 septembre 2010

Professeur Agathe 4/4

On arrête pas de nous dire que l'amour, c'est une histoire de chimie... Eh ben pas que ! L'amour, c'est aussi des maths. Pour bien conclure cette série de leçons toutes plus pertinentes les unes que les autres, je vous propose de passer aux identités remarquables. Un peu plus ardu, mais tellement pratique dans la vie de tous les jours ! Jugez plutôt :

L = 35(P+3N) / C
source : www.shootmemore.com 
Cette équation a été élaborée par des savants japonais, et elle sert à calculer la longueur du pénis (L) de votre potentiel partenaire. Pour résoudre l'équation, vous avez besoin des données suivantes : 
P : pointure
C : poids
N : longueur du nez

Premier constat : les Japonais sont tellement complexés par la longueur de leur sexe (statistiquement 7-8 cm en moyenne) qu'ils en sont encore à jouer à "qui a la plus longue ?"...

Deuxième constat : au Japon, on a quelques scrupules à dire à son galant "dis-donc, combien il mesure ton sexe ?", par contre c'est très courant lors du premier rendez-vous d'apporter une règle et de mesurer le nez du jeune homme, histoire de savoir si ça vaut le coup de boire un dernier verre chez lui...

Eh ! vous croyez qu'ils ont aussi une formule pour le diamètre, ou ils ont pas vu que c'était de la 3D ?!

dimanche 26 septembre 2010

Professeur Agathe 3/4

On arrête pas de nous dire que l'amour, c'est une histoire de chimie... Eh ben pas que ! L'amour, c'est aussi des maths. Troisième leçon : soustractions.
Cette leçon, moins fumeuse que les précédentes, est cautionnée par la science elle-même.

1 nouvel amour = 2 amis perdus
C'est triste, hein, de savoir que ce nouvel amoureux va vous priver de qu'il y a des gens dont c'est le métier, de pondre des trucs pareils. Après leur illumination qui devait sûrement changer notre façon de voir le sexe (ou pas), à savoir que le point G n'existe pas (pour ceux qui ont besoin d'une petite mise à jour, il existe, et c'est  même les 3Suisses qui l'ont trouvé, non mais suivez, un peu !), les chercheurs britanniques récidivent : cette fois-ci, ils ont fait des études pour parvenir à l'observation suivante : quand on a un nouvel amoureux, on perd 2 amis en moyenne... Ca fait beaucoup, hein, on a un peu l'impression de se faire entuber, quand même. Mais bon, comme quand on perdra ce mec-là, on en retrouvera 10 aussi sec (cf. leçon 1), peut-être que c'est un bon investissement, finalement...

Allez ! Fin de la leçon au prochain numéro !

vendredi 24 septembre 2010

Professeur Agathe 2/4

On arrête pas de nous dire que l'amour, c'est une histoire de chimie... Eh ben pas que ! L'amour, c'est aussi des maths. Deuxième leçon : les égalités.

1 de perdu = 1 de retrouvé
J'adore la presse féminine (ça on l'aura compris). On doit cette équation à Sensuelle (n°17) qui trouve le traditionnel "1 de perdu, 10 de retrouvé" complètement débile (j'acquiesce), et qui propose cette version plus crédible mais néanmoins en dehors de la réalité dans laquelle nous vivons. 
Ben oui, quand on vient de se faire larguer, dans le pire des cas on est inconsolable, et une banalité de ce genre nous semble juste hors de propos parce qu'on vient de perdre l'homme de notre vie et que c'est une catastrophe et que tu te rends compte, Sophie, on étais faits pour être ensemble, et qu'est-ce que je vais faire maintenant, et je veux plus jamais être amoureuse de toute ma vie... Si, si, admettez-le, on a toutes déjà fait ça ; ou alors dans le meilleur des cas, on a la rage et envie de hurler et tout péter dans la baraque, et si le prince charmant venait gentiment frapper à la porte avec un bouquet de roses, on l'accueillerait en disant "Mais putain, c'est à c't'heure là qu't'arrives, c'est de choisir la couleur des fleurs qui t'a pris autant de temps ?"... 
En un mot, quand on vient de se faire jeter, le seul homme digne d'intérêt, c'est celui qu'on a perdu, on voudrait bien qu'il revienne, parce qu'alors on lui sauterait au cou (ou à la gorge, selon les cas), et que ça ce serait bon. Moralité, soyons réalistes : en cas de rupture, un de perdu, c'est un de perdu.

Suite au prochain numéro !

jeudi 23 septembre 2010

Masturbation féminine

J'en ai encore lu de belles, aujourd'hui...
Au 19e et au début du 20e siècle, la masturbation était source d'un violent rejet par le corps médical : c'était censé rendre les hommes sourds et mentalement arriérés, et conduire les femmes à l'hystérie (ah... c'est donc ça...). Et donc pour soigner les femmes de cette hystérie (parce que les hommes pouvaient bien rester sourds comme leurs pieds et cons comme des pots, ça on s'en fout), le traitement était pour le moins radical : emprisonnement avec camisole de force (du coup en effet pour se caresser, ça devient tendu), excision chirurgicale, cautérisation du clitoris au nitrate d'argent... Sympa...

Mais bon, aujourd'hui, on est plus des barbares comme ça... Mais quand même, on continue de penser que c'est une satisfaction sexuelle anormale. D'ailleurs, c'est à mourir de rire de voir quelqu'un sortir d'un sex shop : la démarche tendue, le regard fixé droit devant genre "personne m'a vu, et puis de toute façon c'était pas moi", un peu la même attitude très digne qu'on adopte quand on vient de se casser la gueule dans les couloirs du métro devant 40 personnes. Faut croire que la masturbation est toujours ressentie comme une honte, finalement...

Au-delà de ça, à l'heure de cette prétendue égalité des sexes, la masturbation féminine semble toujours très mal vécue par les hommes : imaginer qu'on puisse se satisfaire sans eux leur est très douloureux, paraît-il. Donc vous le saurez, pour recadrer M. L'Arrogant, pas la peine de viser ses parties génitales d'un coup de genou, une petite pichenette dans l'égo suffit.
Mais le meilleur dans tout ça, c'est que beaucoup de femmes elles-mêmes auraient un rejet, considèreraient que la masturbation est une sexualité indigne, à laisser aux seules célibataires. "Pas de ça chez moi, je suis mariée, quand même"...

Ah, le 21e siècle ! C'est fou ce que les mentalités ont évolué, quand même !

mercredi 22 septembre 2010

What the fuck ?

En une d'un magazine : "Au secours, mon homme a toujours envie..."

Quelqu'un peut-il m'expliquer en quoi c'est un problème ?

mardi 21 septembre 2010

Professeur Agathe 1/4

On arrête pas de nous dire que l'amour, c'est une histoire de chimie... Eh ben pas que ! L'amour, c'est aussi des maths. Première leçon : les additions.


1 de perdu = 10 de retrouvés
Ah ben c'est ce qu'il paraît, hein ! En attendant, moi j'ai jamais vu 10 mecs m'attendre au coin de la rue quand je me fais larguer ! Déjà que les autres jours...
Eh, mais sinon j'ai une question : si sur les 10 on en choisit un, on a le droit de garder les 9 autres pour la fois d'après ? Parce qu'alors la fois d'après, on en aurait encore 10 nouveaux, plus ces 9 là... Et alors à la 3e rupture, je vous dis pas, c'est Byzance !
Allez, oubliez ça, on vous raconte des conneries depuis bien trop longtemps.

Suite au prochain numéro !

lundi 20 septembre 2010

xO xO

Bonjour, jeunesse dorée de Manhattan, ici Gossip Girl !

... Ah merde, j'ai confondu.
= La télé rend dingue.

dimanche 19 septembre 2010

On nous prend pour des quiches

« Smart has the brains, stupid has the balls. Be stupid ». Ce slogan de la dernière campagne de pub Diesel en a fait bondir quelques uns : j’ai lu des commentaires déchaînés sur certains forums, dénonçant une soi-disant apologie de la stupidité, que l’on verrait déjà culminer avec les émissions de télé-réalité bla bla bla.
Evidemment, les pseudos-intellectuels de ce monde (aka. les niais qui se sont contenté de lire seulement la conclusion du slogan) l’ont mal pris. Les pauvres. On leur a jeté des pierres dans la cour de l’école quand ils étaient gamins, au lycée ils regardaient les footeux serrer les gonzesses, et maintenant qu’ils sont adultes on leur dit noir sur blanc qu’il faudrait desserrer son slip et arrêter le complexe de l’intellectuel à deux balles. Mettez-vous à leur place…

Non, moi c’est les pubs 3 Suisses qui me chiffonnent.
Première charge il y a quelques mois avec des affiches placardées sur tous les quais de métro. La première affiche faisait sourire (si, PDG = Putain De Garde-robe, moi ça m’amuse).
Déjà la suivante faisait rire plus jaune : « notre point G, il est dans la penderie »… Heureusement que les hommes n’ont pas lu ça, ils auraient bien été capables d’arrêter de le chercher… Tu veux me faire grimper aux rideaux, chéri ? Te donne pas tant de mal avec mon minou, montre-moi plutôt ta Visa Platinum.
On est toutes que des connasses de matérialistes, de toute façon.
Mais là, deuxième charge, ça devient sérieux. « Place au beau-à-porter ». Ce qui sous-entend quand même que la mode, c’était des trucs laids avant. Ce sur quoi je ne peux pas être d’accord : les 3S n’ont rien révolutionné, on nous vend toujours de la merde. Sauf que maintenant, les 3S ont compris : ils mettent un panneau qui dit « ça, c’est beau », comme ça vous savez ce qu’il faut acheter…
Mon préféré : « Finie la lutte pour être classe »…
= La distinction et l’orgasme en VPC… Pratique, non ?!

jeudi 16 septembre 2010

Quand je serai grande...

Si mon premier choix en matière de carrière (à savoir le total free style) échoue, je veux être journaliste pour la presse féminine. Je rêve d'un job où je serais payée pour écrire des trucs complètement surréalistes, comme un step-by-step de la drague passive ("comment se faire aborder en 6 leçons", véridique). 
Non, mais sans blague, c'est la quatrième dimension dans ces magazines. Là, j'ai les 20 trucs à dire pour garder mon mec. Ma copine Isabelle qui a écrit l'article me conseille entre autres de ne rien dire si je suis plutôt intelligente, histoire qu'il se sente pas en défaut (sois une gentille potiche, c'est déjà pas mal)... OK... Là, je promets rien, le côté "quiche" c'est pas mon créneau... Passons... 
Isabelle me recommande ensuite de payer l'addition au resto... Comme beaucoup de gens qui donnent des conseils, Isabelle n'a probablement jamais testé les siens, sinon elle saurait qu'il est plus facile de sortir vivant d'une cage aux lions que de réussir à payer l'addition.
Alors je sais ce que vous allez me dire : "Agathe, c'est bien gentil, mais avant de potasser les combines pour réussir à garder son mec, faudrait peut-être commencer par en trouver un..." Oui, ben c'est bon, c'est pas la peine de la ramener, non plus !
OK, eh ben quand je serai grande, j'aurai un mec à qui je pourrai parler sans qu'il ait peur de se sentir stupide, et que mes conneries feront marrer, et si ça se passe bien, alors peut-être qu'un jour on apprendra à nos gamins à jouer aux billes.

lundi 13 septembre 2010

Antigel

 J'ai constaté qu'un homme ne craint pas le froid.
Balade nocturne. Psychologiquement, il fait bon : un soleil magnifique a brillé toute la journée (non, non, ça ne se passe pas à Paris). Sauf que objectivement, il fait frais : 15°, et du vent. 
A la chair de poule qui hérisse ses bras nus, je remarque qu'un jeune homme se caille sévèrement. Mais non, il gonfle le torse, respire à fond et sourit d'un air dégagé.
Morale de l'histoire = 
Un homme n'a pas froid : son ego lui tient chaud.

jeudi 9 septembre 2010

Agathe et le sac de billes

Un grand philosophe a dit "Un jour ou l'autre, un enfant doit jouer aux billes".
Aujourd'hui, c'est décidé, je commence à jouer !
Enjoy !