vendredi 24 septembre 2010

Professeur Agathe 2/4

On arrête pas de nous dire que l'amour, c'est une histoire de chimie... Eh ben pas que ! L'amour, c'est aussi des maths. Deuxième leçon : les égalités.

1 de perdu = 1 de retrouvé
J'adore la presse féminine (ça on l'aura compris). On doit cette équation à Sensuelle (n°17) qui trouve le traditionnel "1 de perdu, 10 de retrouvé" complètement débile (j'acquiesce), et qui propose cette version plus crédible mais néanmoins en dehors de la réalité dans laquelle nous vivons. 
Ben oui, quand on vient de se faire larguer, dans le pire des cas on est inconsolable, et une banalité de ce genre nous semble juste hors de propos parce qu'on vient de perdre l'homme de notre vie et que c'est une catastrophe et que tu te rends compte, Sophie, on étais faits pour être ensemble, et qu'est-ce que je vais faire maintenant, et je veux plus jamais être amoureuse de toute ma vie... Si, si, admettez-le, on a toutes déjà fait ça ; ou alors dans le meilleur des cas, on a la rage et envie de hurler et tout péter dans la baraque, et si le prince charmant venait gentiment frapper à la porte avec un bouquet de roses, on l'accueillerait en disant "Mais putain, c'est à c't'heure là qu't'arrives, c'est de choisir la couleur des fleurs qui t'a pris autant de temps ?"... 
En un mot, quand on vient de se faire jeter, le seul homme digne d'intérêt, c'est celui qu'on a perdu, on voudrait bien qu'il revienne, parce qu'alors on lui sauterait au cou (ou à la gorge, selon les cas), et que ça ce serait bon. Moralité, soyons réalistes : en cas de rupture, un de perdu, c'est un de perdu.

Suite au prochain numéro !

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